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    application du compte rendu aux textes du manuel de 3.a.s

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    karim


    عدد المساهمات : 38
    تاريخ التسجيل : 01/06/2011

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    مُساهمة  karim الأربعاء يونيو 01, 2011 11:36 pm

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    LE COMPTE RENDU OBJECTIVE

    APLLICATION SUR DES TEXTES DE 3ème AS


    A/- LE TESXTE HISTORIQUE

    Texte 1 : histoire des arabes : l’islam et les conquêtes p 14-15.


    Ce texte écrit par D. SOURDEL dans « presses universitaires de France 1980 » retrace l’histoire des arabes, l’islam et les conquêtes.

    L’auteur s’adresse à un large public pour lui retracer d’une manière chronologique l’histoire des conquêtes arabes depuis la Syrie (av 640) jusqu’à la défaite du chef arabe ABDERAHMAN à Poitiers en 732, en passant par la conquête de l’Egypte, de l’Afrique du nord et de l’Espagne.

    Ponctuées par de grands évènements, des dates et des figures historiques (exp. la fondation de Kairouan par Okba vers 665, la victoire de TAREK Ibn ziad sur le roi d’Espagne Rodrigue vers 711...), l’histoire des conquêtes arabes défile comme dans un film documentaire.

    Ce texte historique se présente sous un aspect chronologique et itinérant. C’est ce qu’on peut voir aussi à partir de la carte géographique en page 17 qui complète l’écrit.

    D’un autre coté, ce texte historique a une visée informative, le scripteur s’efface au profit de l’évènement. Raconté au passé simple, temps du récit historique, ce texte est un véritable voyage dans le temps et dans l’espace.










    Texte 2 : extrait de « esclaves et négriers » de J MEYER- p. 26


    Ce texte historique « esclaves et négriers » écrit par J. MEYER dans la revue « découvertes », retrace d’une manière chronologique l’histoire de la déportation des noirs africains par les négriers européens en particulier les espagnols, les portugais, les anglais, les hollandais et les français.

    Transportés dans des galères (bateaux des négriers) vers l’Amérique du nord et du sud, ces noirs iront travailler dans les plantations de cafés et de cannes à sucre etc. pour enrichir les blancs.

    Le texte sur la déportation est articulé en trois grands moments de l’histoire : le 15e, le 16e et le 17e siècle de notre ère (12 millions d’africains déportés rien qu’au 14e siècle).

    Par ailleurs, non seulement l’auteur nous informe et nous rappelle ces faits historiques, mais en plus, il s’implique indirectement par des chiffres alarmants, par des adjectifs dépréciatifs et par un lexique significatif.

    Le temps utilisé dans ce texte historique est le présent de narration, ce qui actualise le récit et le rend plus vivant.





















    Texte 3 : Delphine pour mémoire : DIIER DAENINKS ( p.27)


    L’auteur D. Daeninks, dans le magazine « actualité de l’émigration », utilise le récit autobiographique (pronom je) pour retracer des moments vécus et sanglants de l’histoire contemporaine de l’Algérie en quête de son indépendance vis-à-vis du colonialisme français. Ces années sont 1961 et 1962.

    Le narrateur qui a vu et vécu ces moments douloureux alors qu’il était enfant, retrace le racisme, la haine et les tueries de cette époque. Des dates marquées au fer rouge apparaissent dans le texte : celle de février 1962 ou la petite DELPHINE alors âgée de 5 ans fut défigurée par une bombe de l’OAS ; et celle du 8 février et du 17 octobre ou des algériens et leurs amis français furent sommairement exécutés par la police du préfet PAPON.

    Le narrateur/témoin, dont la mémoire est encore vive et stigmatisée, exprime à travers son témoignage ce qu’il a vu et ressenti, cette expression vive et douloureuse est jalonnée par des indicateurs de temps et de lieux (j’ai dix ans et j’ai vu…j’ai 11 ans et j’ai vu…j’ai 12 ans et j’ai vu…)

    Le récite raconté à la première personne et au présent de narration rend les faits plus vivants et plus émouvants (narration au 1e degré comme le souligne PETIT JEAN).

    Le titre « Delphine pour mémoire » exprime toute une symbolique de l’innocence assassinée et fige ainsi ces moments atroces ( ou Delphine est défigurée et SUZANNE MARTORELLE tuée ), dans le temps et dans l’espace.

    Des phrases courtes, ponctuées et expressives de la 2e partie du texte, dénotent l’accélération des tueries, des noms de partisans sont effacés.

    La fin « pour que l’oubli ne soit plus possible » constitue une boucle avec le titre. Tout le texte est en fait une rétrospective, une reviviscence du passé et un témoignage vif et pathétique qui s’adresse au lecteur pour l’informer et l’émouvoir.








    B/- LE TEXTE EXHORTATIF

    Texte 1 : appel du directeur de l’UNESCO. A. M. M’BOW -(p. 152)


    Dans le « courrier de l’UNESCO » le directeur du courrier AMADOU MAHTAR M’BOW, lance un appel à tous les hommes dont le destin est désormais uni et commun. Seule une solidarité entre tous les peuples peut tisser un réseau d’amitié internationale. Le directeur offre la possibilité à tous de s’abonner dans le courrier en question, qui sera alors le courrier de la solidarité.

    L’auteur utilise dans son exhortation une série de modaux (conditionnel, subjonctif ; impératif) pour montrer que la condition humaine de tous les terriens est liée à la solidarité. Par ailleurs, il utilise aussi un circuit argumentatif, une dialectique pour asseoir son raisonnement et le rendre plus pragmatique : (mais…or…car…donc…alors..).

    Cet appel, visant à faire réagir le lecteur, s’organise en une partie expositive, une partie argumentative et une partie exhortative.

    Par ailleurs, l’enjeu communicatif se présente ainsi :

    - l’auteur : le directeur de l’UNESCO
    - l’interlocuteur : le lecteur
    - le sujet : appel à la solidarité de tous les habitants de la terre
    - le canal : le courrier de l’UNESCO


















    C/- LE DEBAT D’IDEES ET L’ARGUMENTATION

    Texte 1 : faut-il dire la vérité au malade- ( p 80 )

    Le texte de P. Vianson Ponte et L. Schwartzenberg extrait de « changer la vie » est structuré comme suit :
    Une introduction- une thèse- une antithèse- une conclusion.
    On le voit bien, c’est le schéma aristotélicien ou texte à double thèses. La transition étant assurée par le macro articulateur « pourtant ».

    Nous pouvons donc schématiser les deux grands stémas de la façon suivante :
    • Une introduction : ou est posé la problématique : faut-il dire ou ne pas dire la vérité au malade grave (ex du cancer)?
    • Une thèse avec arguments : ne pas dire la vérité
    - a-t-on le droit de désespérer le malade ?
    - l’attente de la mort est terrible
    - l’angoisse de la rechute
    Une antithèse avec des arguments : dire la vérité.
    - c’est sa maladie, il a le droit de savoir
    - lui dire la vérité par respect
    - le malade comprendra mieux son traitement
    - bonne relation avec son médecin traitant.

    Dans ce texte, les auteurs ne cherchent pas à convaincre ou persuader le lecteur mais ils posent un problème laissant ainsi le choix au lecteur de prendre position, d’accepter ou de réfuter l’un des deux thèses.
















    Texte 2 : la crise des certitudes (p. 80)


    D’une part, le texte est un véritable discours, une prise de parole volontaire ou l’auteur P. Valéry explique le problème de l’incertitude du monde moderne. L’incertitude est expliquée surtout dans la deuxième partie du texte apparaissant sous forme de gradation : l’avenir est aujourd’hui difficile à imaginer- idées floues et opposées- les savants eux-mêmes ne peuvent rien dire- désordre- bouleversement- chaos.

    D’autre part, l’enjeu de la communication se présente ainsi :
    - le locuteur : P. Valery
    - l’auditoire : des jeunes universitaires (votre situation… je vous le dis…)
    - le sujet : la crise des certitudes
    - le cadre : au collège de Sève

    Il faut remarquer que l’auteur s’implique pleinement dans son discours, les marques énonciatives sont claires : je, notre etc. elles évoquent un contexte passé dont l’auteur faisait partie et qu’il connaissait et qu’on a l’habitude d’appeler le « belle époque ».

    Par ailleurs, le circuit argumentatif est structuré comme suit :
    - une introduction ou est posé le problème en l’occurrence la crise des certitudes
    - une thèse ou l’auteur montre que jadis les études garantissaient des carrières stables
    - une antithèse introduite par la locution « hélas » qui introduit les incertitudes du monde moderne.
    - Enfin, une conclusion ou P Valery relève un paradoxe : la tradition et le progrès sont les deux ennemis du genre humain.











    Le récit fantastique

    Texte 1 : La main de G de MAUPASSANT


    Ce texte de MAUPASSANT, publié dans « le gaulois du 23 déc. 1883 » est un récit fantastique.

    Rappelons que le récit fantastique est le plus souvent raconté à la première personne par un narrateur digne de foi qui peut-être témoin ou acteur du drame. Des évènements irrationnels perturbent progressivement le cadre réaliste du récit, ils provoquent de nombreuses incertitudes.

    Dans ce récit fantastique, l’auteur utilise un récit cadre et un récit encadré, c’est-à-dire un récit dans un récit.

    1- le récit cadre : (p.172-173)

    « On faisait cercle autour de M Bermutier, un juge d’instruction………
    ……………………enfin voici les faits… »

    Dans cette partie, le narrateur (on) qui faisait partie du cercle des amis qui écoutaient le juge, peut-être considéré comme extrradiègétique au récit qui va suivre. Le rôle de ce narrateur est simplement d’installer une atmosphère, un contexte qui permettrait le déroulement du deuxième récit : celui de la main étrange racontée par le juge.

    Ce dernier la commence ainsi : « enfin voici les faits……………… »

    2- le récit encadré : (p. 174…..182)

    Dans le récit encadré, c’est la voix du narrateur/relais, en l’occurrence M Bermutier le juge qui raconte l’histoire d’une main étrange et effrayante. C’est une main d’un homme assassiné jadis en Afrique, elle est coupée, tachée de sang noir et accrochée au mur d’une maison. La maison est un décor triste et macabre : elle est située au bord de la mer en Corse, près des récifs, au milieu d’un silence sinistre. Son propriétaire, un ancien chasseur d’animaux sauvages (et d’hommes) en Afrique, est un personnage étrange et énigmatique, l’une des chambres où la main humaine est suspendue, est parsemée d’armes à feu.


    Pourquoi le propriétaire sous son air placide éprouve t-il une profonde peur ?


    Un jour, le juge Bermutier, alerté par le valet de chambre, trouva le propriétaire anglais gisant sur le sol, les yeux exorbités, étranglé. Il remarqua instantanément deux choses : un doigt dans la bouche du maccabée et la disparition de la main.

    L’homme assassiné jadis en Afrique est-il revenu reprendre sa main ?

    La situation finale maintient le lecteur en haleine et dans l’indécision entre une interprétation naturelle ou surnaturelle du fait. Il n’y a pas d’élucidation finale de l’énigme.
    En effet, le juge conclut son récit fantastique ainsi :

    - « je vous avais bien dit que mon explication ne vous irait pas ».


    Le temps utilisé par le narrateur : c’est en fait, la dichotomie passé simple /imparfait. Le passé simple selon Weinrich constitue le premier plan c’est-à-dire les actions qui font avancer la nouvelle et l’imparfait ou second plan qui instaure la description et les états d’âme.






    Fin

      الوقت/التاريخ الآن هو الأربعاء مايو 08, 2024 2:00 am