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    La compréhension de l’écrit dans le curriculum

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    karim


    عدد المساهمات : 38
    تاريخ التسجيل : 01/06/2011

     La compréhension de l’écrit dans le curriculum  Empty La compréhension de l’écrit dans le curriculum

    مُساهمة  karim الثلاثاء يونيو 07, 2011 4:03 pm

    [left] La compréhension de l’écrit dans le curriculum
    6 - Les compétences
    Compétence de lecture

    Comprendre et interpréter des discours écrits/oraux pour les restituer sous forme de résumés à un (des) destinataire(s) précis ou pour exprimer une réaction face à ces discours.

    Comprendre c’est se poser en tant que lecteur, établir des interactions entre un discours et ses propres connaissances, que ces connaissances concernent le contenu, les structures typiques, le lexique, la syntaxe, la pragmatique. C’est ensuite, à partir de connaissances générales, élaborer des hypothèses, confirmer ou réfuter celles-ci sur la base des informations rencontrées dans le texte. C’est faire un aller-retour constant entre les différents niveaux de traitement de l’information (du mot, à la phrase, à l’énoncé, au texte, au contexte et vice -versa) La démarche proposée (résumée dans le tableau suivant) emprunte à l’approche onomasiologique* et sémasiologique.*

    capacités Objectifs d’apprentissage
    Savoir se positionner en tant que lecteur/auditeur • Définir son objectif de lecture (lire pour résumer, pour le plaisir, pour accroître ses connaissances…)
    • Adapter sa modalité de lecture à son objectif. (lecture littérale, inférentielle, sélective…)
    • Adapter sa modalité d’écoute à l’objectif.
    Anticiper le sens d’un texte.
    • Exploiter les informations données par le professeur, avant écoute d’un texte ou
    exploiter les informations relatives au paratexte et à l’aire scripturale dans son ensemble en lecture, pour émettre des hypothèses sur le contenu du texte ou du message oral, sur la fonction du texte (narrative, argumentative…)
    Retrouver les différents niveaux d’organisation d’un texte. • Distinguer les éléments constitutifs de la situation de communication.
    • Repérer la structure dominante du texte oral/écrit.
    • Repérer les énoncés investis dans la structure dominante.
    • Repérer la progression thématique.
    • Retrouver les facteurs assurant la cohésion du texte.
    • Séquentialiser le texte écrit/oral pour retrouver les grandes unités de sens.
    • Regrouper des éléments d’information pour construire des champs lexicaux.
    Élaborer des significations • Identifier les informations contenues explicitement dans le texte.
    • Distinguer les informations essentielles des informations accessoires.
    • Expliquer les ressemblances ou les différences à plusieurs niveaux (emploi des temps, focalisation, diversité des énoncés : description, énoncés au style direct et indirect…).
    • Expliquer l’influence des constructions syntaxiques sur le texte.
    • Repérer les marques de l’énonciation.
    • Interpréter un schéma, un tableau ou des données statistiques.
    • Expliquer le rapport entre le linguistique et l’iconique.
    • Distinguer le fictif du vraisemblable, du vrai.
    • Mettre en évidence l’implicite par la connaissance du contexte.
    • Établir des relations entre les informations pour faire des déductions, des prédictions.
    Réagir face à un discours.
    • Se construire une image du scripteur ou du locuteur.
    • Prendre position par rapport au contenu.
    • Découvrir l’enjeu discursif.
    • Justifier la transparence ou l’opacité du texte.
    • Évaluer le degré d’objectivité (ou de subjectivité) et le justifier.
    • Juger du type de rapport que le scripteur/locuteur entretient avec le lecteur/auditeur.


    NB. Les capacités se développant avec le temps et se prêtant à un ensemble non déterminé de contenus, les objectifs d’apprentissage recouvrent tout le cursus et englobent les différents objets d’étude, le professeur sélectionnera donc les objectifs en fonction :
    • de l’objectif assigné à la lecture ou à l’écoute,
    • de l’objet d’étude,
    • du niveau des apprenants (ex : les derniers objectifs de la liste pour la 1ereA.S. ne constituent pas un objet de maîtrise et ne feront pas l’objet d’une évaluation certificative, il n’en demeure pas moins que les apprenants doivent être sensibilisés tôt à ces aspects),
    • du support qu’il a choisi.





    La compréhension de l’écrit dans le document d’accompagnement

    III. Les domaines d’apprentissage
    III.1. L’écrit
    III.1.1. La compréhension de l’écrit.
    Les supports doivent être diversifiés pour permettre aux apprenants de conceptualiser la notion d’intention communicative par la comparaison entre les formes du discours, et leurs visées. C’est pour cette raison qu’il faut penser l’ensemble des supports comme une démarche didactique où des textes bien choisis jouent un rôle déterminant dans la réalisation du projet.

    L’observation du paratexte permet de formuler des hypothèses de lecture. Quand ces éléments périphériques sont pertinents, ils méritent d’être pris en considération.
    Le paratexte est constitué :
    - d’une phrase, d’une expression, ou d’un mot, qui précède le texte et qui joue le rôle de titre (et parfois surtitre ou sous-titre). Il a pour fonction d’être informatif ou incitatif ;
    - des références (ou sources d’informations) qui portent sur le prénom et le nom de l’auteur, le titre de l’ouvrage, (et éventuellement du chapitre), de l’éditeur, de la date et du lieu de parution ;
    - d’un ou de plusieurs documents iconiques.

    L’approche des textes : (travail pré-pédagogique)
    L’approche proposée ci-dessous permet au professeur de s’approprier les textes qu’il fera étudier aux apprenants.
    Elle s’appuie sur un certain nombre d’opérations qui peuvent constituer une grille.
    - Le texte pose d’emblée un émetteur (locuteur- scripteur) et c’est cette présence qui déterminera la production du sens ; il pose également un récepteur (lecteur actif). Établir un contact auteur / lecteur permettra à ce dernier de construire du sens graduellement.
    - Analyser l’acte de communication, c’est travailler sur l’énonciation c'est-à-dire retrouver l’acte individuel de production d’un énoncé. L’observation des indices d’énonciation permet de discerner l’aspect pragmatique du texte (qui parle ? quelle est sa pensée ? quelles sont ses idées ? ses opinions ? ses valeurs ? quelle intention est à la base de l’acte de communication ?). Les indices de l’énonciation sont les déictiques qui désignent leur référent directement par un ancrage dans la situation de communication (les pronoms je/tu, les adverbes de temps et de lieu ici/maintenant, qui ne trouvent leur signification que par rapport à la situation d’énonciation).
    - Le texte étant une mise en représentation du réel, le référent est cette réalité extérieure au texte que ce dernier se propose d’évoquer ou de représenter. Le référent peut être vrai quand on peut vérifier l’authenticité (fait-divers, texte expositif), il peut être fictif et être présenté comme tel (fable, conte…), ou accumuler des effets de réalité (nouvelle). Donc, il s’agira de mesurer les degrés de véracité par l’étude des adverbes de temps et de lieu, des lexèmes qui dénotent le temps et le lieu, des marques d’actualisation du verbe et du nom
    (un personnage « être de papier » Emma Bovary / une personnalité historique l’Emir Abdelkader).
    - Le texte est une linéarité discursive. Les signes linguistiques s’ordonnent selon l’axe syntagmatique (le sens d’un texte va se construire tout au long de la succession des éléments qui le composent). Il s’agira donc de voir comment le texte progresse de phrase en phrase, comment les informations s’organisent. Le travail s’articule sur :
    • la séquentialisation (retrouver les différentes unités de sens qui constituent la chaîne sémantique) à partir des articulateurs rhétoriques ou logiques, de l’emploi des temps (notions de premier plan et d’arrière plan par exemple), de la focalisation et du point de vue.
    • La progression thématique à partir des formes de reprises (répétition, pronominalisation, substitution lexicale).
    • Le métatexte (les endroits où le texte parle de lui-même) qui est un facteur de cohésion interne mais également un facteur de cohésion de la communication par la recherche d’un accord entre l’émetteur et le récepteur.
    - Le texte est composé de lexèmes qui ont une signification (celle qu’ils ont dans le dictionnaire) mais qui prennent un sens dans l’espace du texte. En pratique, pour construire du sens, il est nécessaire de :

    • dégager les mots-clés (noyaux sémantiques autour desquels s’organise le sens) ;
    • rechercher les champs lexicaux, c'est-à-dire l’ensemble des lexèmes qui se rattachent à une même idée (le sens d’un lexème est déterminé aussi par ses relations aux lexèmes avec lesquels il n’a pas de proximité syntaxique) ;
    • mettre en relation des champs lexicaux entre eux ;
    • se poser la question de la « transparence » du texte et savoir si le texte appelle une lecture au-delà des mots en se penchant sur le choix des images, des métaphores, et sur les connotations.
    - Le texte a pour visées d’informer, de distraire, de convaincre etc. Cependant, il ne faut pas confondre la recherche de l’enjeu discursif, c'est-à-dire l’objectif de l’acte de communication au niveau du discours, avec l’enjeu textuel. L’enjeu discursif peut être implicite (ex : « le dormeur du val » d’Arthur Rimbaud a un enjeu textuel poétique, esthétique mais un enjeu discursif qui est la dénonciation de la guerre).

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